Chiner sa bibliothèque #50 : Trois doses de SF folle

Publié le par Monsieur Ray

Boom ! C’était le dernier vide-grenier de la saison, le vrai, le vrai dernier de l’année un jour de décembre. Je m’étais levé tôt mais moins tôt qu’à l’habitude, l’avantage c’est que l’hiver le jour se levant plus tard, les vendeurs aussi, on peu être présent à l’heure des premiers frémissements sans avoir à amputer sa nuit d’une part de repos salvateur. Ainsi donc je chinais, à la fraîche, les mains au fond des poches en quête de livres pour la bibliothèque chinée. Je ne trouvais rien jusqu’à ce que je me penche sur une caisse pleine de livres au dessus de laquelle trônait un écriteau : Livre à 50 centimes. Je m’attarde et je repère sur une tranche le symbole de Shadowrun. À la base Shadowrun est un jeu de rôle mêlant très librement univers cyberpunk et fantasy débridée. C’est comme ça que l’on retrouve par exemple des elfes hackeurs travaillant pour des méga corporations dirigées par des dragons. Par la suite l’univers a été adapté en jeu vidéo et en roman. Et ce matin là donc je tombe sur un roman de la série Shadowrun, Mort d’un président par jack Koke, le volume 18 d’une série qui en compte 20. Je n’ai pas hésité, j’ai pris.

Je continu de fouiller et rapidement je trouve une nouvelle pépite Chroniques Martiennes de Ray Bradbury. Un classique, l’œuvre part laquelle l’auteur va entrer et s’ancrer profondément dans le paysage de la littérature et de la science-fiction. Je pensais avoir déjà rentré cet auteur dans ma bibliothèque chinée, mais je viens de vérifier et c’est finalement le premier ouvrage qui lui est entièrement dédié à faire son entrée, les autres livres où il apparaît sont des recueils de nouvelles où il partage la plume et la vedette avec d’autres auteurs. Rentrer Bradbury avec Chroniques Martiennes, c’est juste l’idéal.

La partie n’était pas encore terminée, continuant de chiner je trouve un livre de John Norman, un auteur parfaitement inconnu de ma connaissance. Je regarde le titre du livre, Le Tarnier de Gor, là encore le titre ne me parle pas. Mais c’est chez J’ai Lu dans la collection fantasy alors je prends le temps de lire la quatrième de couverture. Je découvre alors un pitch de science-fiction débridée dans laquelle Tarl Cabot un humain va se réveiller sur Gor une sorte d’anti Terre, planète des prêtres-rois issus d’une race d’insecte, des scribes, des assassins et des femmes esclaves. Un monde et un pitch qui m’a fortement fait penser au Cycle de Mars d’Edgar Rice Burroughs ce qui est plutôt une bonne inspiration. En faisant quelques recherches internet pour écrire ces quelques mots j’ai eu la chance de voir que Le Tarnier de Gor est le premier ouvrage qui ouvre le Cycle de Gor comprenant une trentaine de volume dont seulement la moitié a été traduite. C’est toujours bien de chiner un numéro un quand l’œuvre fait partie d’une série, d’un cycle ou d’une saga.

Et voilà, trois ouvrage de pure science-fiction pour 1 euro cinquante. C’est l’idéal d’une matinée de chine de décembre.

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