France Brésil

A l’heure où j’écris ces mots le match de l’équipe de France de foot féminin n’a pas encore rendu son verdict mais avant même de connaître le résultat du match je crois que ce France Brésil démontre au moins une chose. Celle qui me laisse penser que le sport importe peu, masculin, féminin, sport populaire ou sport élitiste, dans tous les cas ce qui compte pour fédérer la passion d’un public et peut-être même parfois d’un peuple c’est avant tout l’enjeu. Foot féminin, foot masculin, ce qui réuni les gens autour des matchs c’est la France, c’est le titre et la capacité des médias à relayait pas tant les images mais la narration qui fait l’histoire des matchs à élimination directe.

Cette démonstration qui sous entend que c’est la compétition et donc l’enjeu qui fait l’intérêt, elle a lieu tous les deux ans lorsque les chaînes du service public diffusent les jeux olympiques, et dans une moindre mesure lorsqu’elles diffusent les championnats du monde de sports peu médiatisés hors JO et mondiaux comme la natation, le handball ou l’athlétisme.

C’est très bien de voir du foot féminin un dimanche soir en prime time sur TF1 mais on y regarde avant tout une coupe du monde made in France ; c’est ça qui compte. Et tout le monde sait plus ou moins avec certitudes c’est que lorsque le championnat de France aura repris la plupart des médias et des supporters auront un peu oublié cet été de coupe du monde.

Mais ce n’est pas une critique, c’est un constant, la compétition avant les hommes ou les femmes.