Poésie déviante d'une Diana anachronique

Publié le par Monsieur Ray

Poème infâme, pour une ode à la louche et une oraison à la journée

 

Le jour s’informe – mâles et femelles en prises multiples se débranchent

 

Peau à la ligne, sous le nombril la France et au-dessus ?

 

Il faut danser, se déhancher, par décret squelette vibrant

 

Le calendrier sa mère, fille des feuilles et fils de l’éphéméride

 

S’effeuille à feuilles et meurt avant l’automne.

 

Personne ne s’en étonne – jour infâme des jeux de dupes pour le poème des homonymes

 

Dans le wagon de queue de l’arrière-train ferroviaire – réception à 100 à l’heure

 

Un serveur d’un autre temps verse l’eau des domaines aux coupes pétillantes

 

Et on trinque ! Encore ! Trinquer jusqu’à vider les verres et l’absinthe à son corps.

 

Une vision aigre le temps d’un retour, une remontée mécanique longe ton œsophage

 

Lorsque l’éclaire frappe, une gerbe à la main arrive Zeus en tenue d’Ève

 

Et il poinçonne ton billet vert – emblème troué des dieux contre les présidents

 

C’est l’ultime allégorie sa femme, génitrice de catins et castratrice de génies

 

La chasseresse des crétins descend de la montagne

 

Sa monture alanguie sur le flanc Diana marche et ses talons s’enfoncent

 

Ils se plantent dans la terre arable des pentes descendantes d’un sous-bois sans bruit

 

Diana bande et d’un phallus à queue de plume elle décoche la lune qui tombe comme un point sur la ligne.

Diana avec ungros gun de poésie ; prose déviante d'une anachronique

Diana avec ungros gun de poésie ; prose déviante d'une anachronique

Publié dans Prose, poésie, Pictogranimation

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article