Trame du monde

Je range mes pas usés dans les allées d'une exposition universellement identitaire allongée sous le fronton d'un Pythagore en culotte grecque. J'invoque un mathématicien parce les sorciers chinois et les démons mexicains sont en rupture de stocks médicinales.

Dans mon esprit longitudinal j’aligne les rallonges électroniques parce qu'actuellement il n'y a pas la lumière à tous les partages émotifs. Pantomime en sons éthérés sous le nez des clowns tambouille.

J'avance à ponctuation masquée pour passer sous les radars des influences, rafales de dards d'abeilles tueuses qui volent en meutes émérites dans le soleil des nuits sans chaleurs.

Les arpenteurs des lignes blanches autoroutières traquent les dealeurs toujours plus prompts à tromper l'obstacle dans les acides sans âges des excès décédés. Sur le fil de la lame ils arpentent l'équilibre brusque des spams gastriques.

Comme un oiseau qui fracasse son bec en langage d'insectes crus je jacte comme un pollock sur sa toile horizontale dans fragments régurgités tels des morceaux d'antiquités exhumées d'un ventre terrien.

La signature est industrielle, ma plume métaphorique et le canapé endémiques.

Illustration non contractuelle