Jour # 1519 Document poétique 89

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je suis inquiet pour elle et quand je le suis, j’en perds des mots en route ; la paralysie timide c’est comme d’être hanté par le faux pas.

 

Non, il ne faut pas, ne pas passer pour le faux-cul au faux col

 

Ne pas être pas parti - pas inquiet - non il n'y a pas qu'elle - pas seulement - mais si seulement …

 

/ avoir de la barbe sur la joue /

 

Mais la joue n'est pas la mienne alors que la barbe si, le reste ce n'est rien, je ne compte plus

 

Ni le ventre en avant, ni les kilogrammes ni le reste des unités de mesure, la grande force de la grande décadence numéraire donc rationnelle.

 

Et on énumère une liste longue comme la traîne de la mariée ou le tapi rouge du festival - couleur de sang épais -

 

C’est une longue litanie, un dessin en gris et noir qui s’esquisse et puis dix lignes plus loin c’est là que l'on saute pour se jeter du haut des falaises et zapper le malaise.

 

Une fuite,
des pas farouches,
le feu dans la bouche.

 

Danse mignonne les nerfs en boule,
petite pelote nerveuse,
le visage nervuré comme les feuilles au matin



de l'aube au couchant.

 

Les mots, oui les mots, se glissent sous la couverture mitée,

 

la couverture trouée des mots noués par la peur.

 

Celle de l'incompétence et dans le goulot étroit les mots bouchonnent, se tire-bouchonnent au creux des tripes.

 

Le ventre trop plein
le ventre trop vide
l’ardoise noire et la craie blanche.


Double création - réaction acerbe ou asséchée

 

C’est juste une sensation - attention peinture fraîche -, rien de moins qu'une impression.

Pression nulle part - des cris partout - présence nul part des scies pour tous

 

et tout couper

 

scier

 

couper

 

scier

 

rompre et résister

Publié dans Les mots des mots

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