Top articles
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Jour # 943 je suis votre monstre
claque, claque ; le plumeau dans le dos ; direction l'os brillant ; le doigts vers le ciel et la langue des pendus en guise de cravate ; l'utilise l'outil personnel en mode crétin ; micro crédit sur moi même l'engrenage dérisoire de la machine graduelle...
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Jour # 942 de la chatte au sommet du monde
pas grand comme le monde mais noir comme le vice ; la vieille dame hurle le silence outrancier de sa descendance sans beignets ; pas un bip, pas un son, qu'un petit con qui frappe ; la porte en 77 morceaux et derrière une chambre cramoisie, des œufs durs...
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Jour # 941 le plaisir des poisons
refuser d'être empoisonner ? Et pourquoi devenir intelligent, tolérant, ouvert et curieux ? On peut toujours rêver ; un jour l'homme sera parfait ou presque, il fera en sorte de le devenir et les oiseaux viendrons nous chanter des louanges tous les matins...
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Jour # 940 la belle hongroise qui ne m'écoute pas
c'est toujours bon commentaire, c'est toujours un commencement, une planche de bord qui dit bonjour à la foule et s'élance avec une admirable odeur de café ; oui je suis narcissique comme le ventre d'une femme enceinte et j'aime qu'on vienne fourrer son...
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Jour # 938 j'ai peur de la bière
pas tout à fait de la bière mais de la première gorgée de bière ; oui j'ai peur de la première gorgée de bière depuis qu'un homme que l'on prétend écrivain en a fait un livre ; déjà en livre ça faisait mal aux yeux, à la plume et à l'éthique de lire ce...
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Jour # 937 une fiole de seins doux
grand risque ; grand voile ; prendre le large et la foule dans ses largesses, dans la grandeur ; deux sous à l'âme et les odeurs de Porto Rico ; fatal halo dans l'intra-crâne de mon cerveau ; danse les hirondelles du sud aux élans osés, saveurs rieuses...
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Jour # 936 le nirvana est juste tiède
frais froid feu ; le nirvana est encore tiède ; faire semblant et suinter du gel total qui couvre de givre le bon sens et le beau monde ; le panier à beau jeu et le frémissement du mercure défit l'entendement ; allo ? hier encore dire encore, hier enfin...
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Jour # 935 et dire que dire est vert de glaise et c'est pourtant le meilleur
moi espace converses quatre par quatre pour faire des bizarres funestes en quatre couleur, comme si le peintre plongeait le pinceau dans la chaire du T-Rex et son exhortation acide. Quatre récurrences avant-courrières de la fin en 2012 sur fond de fin...
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Jour # 934 je suis demain
je me dis que quatre par quatre on en fait des monstres fatidique en quatre couleur, un peu comme si Warhol avait un gout de T-Rex que son cri rugueux connaisse quatre itérations annonciatrices de la fin même si la fin du monde n’est plus à la mode ;...
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Jour # 933 le second de la suite
à quatre par quatre on en arrive à l'heure fatidique de la quadrichromie, celle qu’on accouche en une seule fois, la muse à bras le corps, quatre temps du désir dans le puits de la répétition ; un écho au gout de miel vieille lune vite vue et vite faite...
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Jour # 932 le premier des quatre
quatre par quatre c'est l'heure de la quadrichromie en monocouche, quadriphonie dans la science de la répétition ; celle que l'on voit de loin, vite vue, vite faite ; envoyer la foudre, la poudre et le feu c'est l'artifice des idéaux au dessus des lacs...
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Jour # 931 tas de bois
écriture du soir, assis seul au bureau, l'échange irréel aura bien lieu ; un jour on vous livre votre bois pour l'hiver, j'aime garder le bois en vrac, c'est beau un gros tas de bois, c'est rural, c'est sauvage, c'est saint, ça sent bon, je garde mon...
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Jour # 930 pour faire un titre pour faire des signes pour faire venir le client pour faire ma lecture
double vie ; nécrose du temps ; la prétention des belles fleurs est le degré zéro de la poésie ; il en va de même des belles femmes, elles sont le degré zéro de l'élégance, seules les freaks savent ce qu'est la beauté ; l'art du beau ; seule la rue, le...
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Jour # 925 le temps passe plus vite en couleur
la femme à James ; merci de ne pas être sage et le singe en calèche ouvre la langue verbale ; dead head, la tête de morte d'un Roméo qui trompe sa Juliette avec le jardinier Moldave ; la pudeur plus belle que l'amour ; l'impudeur plus belle que la pudeur...
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Jour # 924 un mot après l'autre
passer par là ; mineures sous péridurale éthique ; la morale devenue exquise ; mettre en terre les mains de l'ange au nom énigmatique de la poésie, de la prose aussi ; y a t-il encore de la place pour la poésie ; du lard et de la graisse, des couilles...
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Jour # 923 beauté diamantaire
le train des pelles détourne la tête ; le chapeau impuissant trône sur la tête du garagiste agité, il a les clefs en mains et les mains dans le cambouis, dans la graisse et dans la glaise ; créateur cramoisie d'une crédence de congélateur ; honneur et...
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Jour #1345 cela va changer
Cela va changer. Comme on change d’heure, comme on change ses heures et que l’on se déshabitue à soi jusqu’à devenir son propre étranger. C’est une quête, une course, sans fin, que l’on mène pour renouveler ses postures, parce que, être soi ce n’est rien...
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Jour #1344 RT, please RT, la complainte d'un rêve
Parfois j’oublie que je peux être lu, c’est vrai, écrire est une action très solitaire mais surtout très de l’instant. Une fois les mots posés, souvent une fois la conscience soulagée de cet accouchement plus ou moins douloureux, l’écriture passe à la...
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Jour #1343 C'est la routine qui nous tue
Ce sont les habitudes qui nous tuent. C'est un recours régulier aux habitudes qui nous tue. Ce sont les habitudes qui font que l'on meurt, trop vite, trop tôt et toujours trop vivant. Survivre ne se résume donc qu'à lutter contre nos propres habitudes....
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Jour # 1341 Reste-t-il de la place pour nos insoumissions ?
Reste-t-il de la place pour nos insoumissions ? Se soumettre ou ne pas se soumettre, aux drames de nos vies, aux fatalismes artificiels de nos pulsions, aux chaînes sociétales et à celles des télévisions et bien sûr aux appareils du pouvoir. Reste-t-il...
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Jour #1340 doit-on se résoudre pour aimer ?
Faut-il réellement un jour se résoudre à n'aimer, désirer et convoiter plus qu'une seule personne et cela pour un temps suffisamment long pour qu’il puisse être signifiant ? Est-ce ça l’amour ? L'amour est-ce d'arriver à oublier le monde pour se contenter...
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Jour # 1339 la fille sur le banc
Combien de temps tu vas rester là assise comme une statue délabrée les bars balant et le cœur qui s’enroule en vain autour de ce qu’il suppose être de la tristesse ? Mon dieu que tu es conne, presque aussi conne que les phrases qui te décrivent ma petite,...
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Jour # 1338 L’obsession des beautés russes
Dès les premiers pas dans le hall de l'aéroport la réalité esquisse comme une vérité ce qui ne devrait être qu'un fantasme ; les femmes russes sont d'une beauté redoutable et en quelques seconde on sait que l'on tombera amoureux plus de dix fois par jour...
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Jour # 1337 le genre de soir où je n'ai pas envie d'écrire
Je suis sec, sec comme la flemme, pas envie d’écrire ce soir, parfois il y a des jours où j’écris tant et presque tellement que venu le moment de l’article quotidien je n’ai plus envie, enfin ce n’est pas l’envie qui manque mais le courage de s’y mettre...
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Jour # 1333 ce que j'écris quand je ne sais pas quoi écrire : n'importe quoi
Un à deux, deux à un, une trace dans le creux et l’obèse sur la planche ou sur la chaise, la fine couche de la laine et une fine couche de neige et de la fausse neige et puis un faux article et puis une simple exhibition, le devoir accomplit comme un...