Publier l'art de rédiger des articles de 800 mètres

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De la peur, une citée entière pour la peur, sans rire, une citée dirigée par la peur, gouvernée par de gros et grands vers. Oui une citée gouvernée par des vers habitués à se nourrir de chair putride et de déjections ; alors ils obligent les gens, humains tant qu'ils le peuvent, à vivre dans la fange, comme des porcs, soumis à la haine et à la peur parce qu'un humain qui a peur, qui se chie dessus, produit une meilleure fange,.

Nous sommes donc dans une ville éclairée au gaz, couleur orange dans les rues et gémissements angoissés des enfants arrachés à leurs parents. Souvent les vers gouverneurs suces et lèchent les enfants pour avoir un avant goût d'horreur. Bien installés à leurs balcons ils sirotent le sang frais des gens, qui gisent là entre une rondelle de citron, un zeste de gingembre et la paille plantée dans leurs intestins.

Et les hommes bien heureux de ne pas être morts jubilent que ce soit l'autre qui meurt, ce n'est pas un hasard puisque ce sont eux qui ont conduit les autres à la maison des morts par morceaux. La peur les dirige, la peur change les angoisses en gros vers géants gérant les villes sans main ni fer.

Même pas peur. Et déjà 1873 jours que je tiens ce blog. Et malgré quelques catharsis régulières et énigmatiques j'écris pour moi et les amis et ânes et âmes perdues à visiter ce blog sans rien dire, sans rien lire, sans ce signaler. Mais fort à moi les jaillissements cathartiques conduisent à stimuler l'imagination.

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C
divagations en effet. Nul et nul.
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