Je ne sais pas si je lui ai dit que tu as ce pouvoir

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Assis à la table. 1874 jour que je tiens ce blog ; et quelques autres moins vieux avec moins de régularité. Je ne sais même pas ce que je vais écrire. Je ne sais pas ce que je suis entrain d'écrire. Rien de nouveau sous le soleil.  

Il y a une odeur de poisson, chez moi ça ne doit pas sentir le poisson, mais c'est le cas, mais en plus on n'écrit rien sur une maison qui sent, légèrement, le poisson, ou l'huile rance. Alors ? Alors quoi, écrire sur la mouche qui est posée sur la tablette au moment où j'écris ? On n'écrit pas non plus sur les mouches, ou les insectes ou alors c'est que je serai un drôle d'entomologue, sans génie. Il y a bien un oiseau habitué à habité le jardin au printemps qui mange et marche dans l'herbe. Mais si même le chien friand de poursuivre les oiseaux de sa vindicte canine ne bouge pas alors moi je ne vais écrire sur le sujet même si je pourrais dérouler une métaphore de plume déjà ringarde avant que d'être une dette ridicule rédigée sans saveur. S'il y avait la vue d'une ville au lieu de la nature je me demande si je saurai plus inspiré, mieux inspiré, écrire depuis la fenêtre, centrale ou non, écrire depuis la ville et de ce qu'il y a d'urbain en soi. Peut être une prose naturaliste, le nez dans l'herbe, revers de main tout renverser sans compter, sans compteur

Publié dans divagations

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C
de la pub partout sur ton/tes blog, a faire gerber, comment peut-on supporter ça ? t'as un quelconque intérêt ? pouah, tu me fais déprimer, je m'en vais mais tu me fais bien penser à quelques uns.
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