jour # 594 cygne sauvage et 13 petits pas de trop
à danser sur le ciel en piste de saloon, piste de danse ou de western, à danser de tout son corps les pieds nus dans la poussière qui traceraient bien des arabesques laissant deviner le divin mais qui ne parviennent qu'a pietiner ses propres traces - sans pour autant que celle ci n'expriment du sens - la paire de couettes et la fille au dessous dansent sans l'encent ni les cierges convoquant l'imperfection de sa candeur avare de pudeur, sa robe tourne, sa robe volant dévoilant lun jardin secret sans statue de gardien pour le protéger mais faut il défendre tous les bastions de l'innocence de l'entremise du monde ? Elle danse et tourne et tourne et tourne et tourne et sa robe se soulève et si un homme devait passer par là qu'il détourne les yeux ou bien qu'il la croque, je veux dire la croquer d'un art qui seul peut capturer sans spolier l'innocence de la vierge et le fil ténu qui la lie à sa putain endormie. Seul le trait, peut être le mots, rien de plus rien de moins si l'on à notre tour tracer les arabesques qui laisseraient deviner dieu et les siens