Petite musique de la nuit en 107 mots
Le clavier est la main, la pensée et le mot. Un monde d'interfaces comme si le futur était déjà mais le futur a toujours été là, nous devançant d'un jour, une heure ou un siècle. Un monde d'interfaces, une curiosité médiatique qui nous pousse à éprouver le monde par des extensions de lui-même comme la poésie, médiation infinie et médiation infidèle, petits arrangements du réel sous les plumes du phénix que l'on éclaire avec des LED ce qui représente l’équivalent postmoderne des diamants post-mortem. Petite musique numérique, numéro dissonant, les voisins ne savent rien, ni les savants d'avantage, car au secret des vues les vies roulent saoulent.