Jour # 595 et approche et coupe la seconde en deux vélocité
Combien de textes ont avortés ici ? Bien peu, trop peu peut être si on considère que les médiocres articles sont des textes qui auraient du disparaitre avant d'être publier et pourtant j'ai souvenir d'une idée qui n'est jamais advenue autrement qu'entre deux mots où elle n'avait pas sa place et l'article du soir qui s'efface petit à petit pendant que les mots que vous lisez prennent la place. C'est rare, c'est curieux et ne soyez pas insistant - ou soyez le - mais je ne dévoilerai pas ce qui aurait pu être un échec et dans le fond si c'est si rare ici que j'efface et fasse rebrousser la ligne à une idée ou à un texte c'est parce que l'enjeu c'était d'écrire, pas d'écrire bien, mais bon j'écris et j'ai envie de le faire bien, bien au sens où ça me plait, je veux me séduire, je veux me plaire et me surprendre, je veux y prendre plaisir surtout et encore plaisir et c'est le cas alors je peux bien effacer toutes les bibles et tout le temps perdu tant pis pour moi ce que je garde c'est la sensation de l'instant et j'aime cela, c'est vendredi soir sur terre, c'est du Cabrel au fond des yeux - parce que les yeux sont le reflets de l'âme et que je l'ai dans l'âme mais qu'avoir Cabrel au fond de l'âme ça ne me plaisait pas de le dire ainsi - et du catch au fond de la pièce et surtout dans la télé et la tête sur les épaule et ma nuque qui refuse de lâcher prise la gourde, la gourdasse, la connasse de nuque raide, saluez les dieux, les déesses et toutes les moitiés des deux je vous salue d'un air de rien