Passager de la route 3/5

Mais il y a d’autres nuits où un homme prendre la route et s’en va rouler seul sur les boulevards dans les secrets des lampes jaunes de quelques réverbères. L’homme et le conducteurs sont en quête de catin et la voiture rôde plus qu’elle ne roule sur les boulevards des femmes à sous. Femmes de petites vertus dans des petites tenues qui se tiennent sur le trottoir avant de grimer dans l’auto qu’un monsieur à gros sous postera devant elle. Aller aux putes c’était une grande aventure autoroutière et noctambule, presque l’alpha et l’oméga de l’aventure avec un petit a et une grande culpabilité. Il avait connu cela, ce n’était qu’il en était fier mais il n’en était pas honteux. Ce n’était pas un secret, mais une expérience, peut-être deux, qu’il avait faite de mèche avec le secret d’alcôve de son habitacle. C’était à l’époque un jeune conducteur A majuscule collé sur le haillon et rouler au pas le long des boulevards où des femmes audacieuses attendaient d’être prise avait été un grand stresse. La peur au ventre, le feu au dessous, il avait roulait longtemps de long en large comme un matelot ferait les cents pas à la porte du bordel en attendant son tour puis il avait ouvert la fenêtre, elle avait passé le bras et quelques formules d’usages, il avait ouvert la porte et transformé son intimité automobile en autre chose sentant le sexe et l’interdit. La route du retour avait été bien plus épique, le poste à fond crachait du son comme si un cor sonnait pour la gloire de sa victoire et le chemin qui l’avait ramené chez lui s’était ancré de souvenirs intimes accrochés aux panneaux des rues.

à suivre