1803 ème jour d'écriture : La compétition sportive, forme moderne de la tragédie

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Le sport, la grande fête du sport, de fric et des lieux communs ou de la finance s’il faut justement enfoncer une porte qui donne sur une fenêtre ou un truc du genre. La coupe du monde, comme tous les quatre ans va couper le monde en deux, ou trois catégories d’humains tous plus ou moins sociopathes parce que tous vivant plus ou moins en société ; d’un côté les amateurs de foot dont certains refuseront de voir en eux des amateurs de sports, de l’autre côté les détracteur du foot, du busines et du matraquage - autant médiatique que celui des pauvres hères qui manifeste pour leurs peaux - qui voient de l’autre côté du terrain des gros cons un peu fou ivre de foot et de bière comme pouvaient l’être les spectateurs des jeux du stades antiques avec chrétiens, lions et gladiateurs ; d’ailleurs devrions-nous parler d’antiques spectateurs ou d’antiques supporters ; mine de rien la nuance, antique ou non fait une sacrée différence - mais pas une différence sacrée, quoi que -.

Bref, où mène cette digression ?

Nulle part … comme le fait de regarder du foot chez soi en télé ou chez eux en stade se disent les biens pensants qui pensent que le supporter du foot c’est primaire et cela fait de nous des primates ou à approchants. Mais ce qu’ils ignorent, les gens pas les primates, c’est que le stade est un lieu d’une forme communion sous des auspices qui pourraient s’affilier à une forme de dévotion écuménique et supporter est un acte de communion avec des humains. Vous riez je suis sûr, mais moi, athée, solitaire, la communion avec le chœur je la trouve où ? Dans un stade monsieur, dans une salle madame, oui c’est comme ça, vous ne voyez que des bœufs alcoolisés qui chantent et crient comme des nazes autour d’hommes en shorts qui courent après une balle. Vous avez le droit de vous moquer, de dénigrer, mais sachez qu’il y a là de la nature humaine sous un jour positif ; parfois : il y a de la communion et ce n’est pas les pisses froids qui restent dubitatifs devant un stade qui vibre qui va me l’offrir ma dose de communion à moi, même devant ma télé.

Et surtout, je ne voudrais pas vous voir vibrer pour Monfils, Gasquet ou Nadal parce que si c’est le cas, vous serez pris en flagrant délit d’émotion de communion. La compétition sportive n’est pas la forme moderne des jeux du stade mais celle de la tragédie, l’antique, la grande, humaine et inhumaine avec le destin, les dieux et la destinée et le héros et l’émotion tragique. Et c’est pour ça que les cons crient dans les stades.

1803 ème jour d'écriture : La compétition sportive, forme moderne de la tragédie
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