Jour sans jour

Publié le

Sous le crâne, 1890, sous le crâne et la peau tendue du visage comme un étrange barrage de révolution, sans culotte et drapeau rouge, la barre pour barrer les rue comme une barricade, porte et fenêtre en feu, du goudron sous les paupières, de l'asphalte dans la tête et si un jour je pleur de l'intérieur mon crâne sentira la rue mouillée, ruelle humide du petit matin quand les éboueurs nettoient la rue de la nuit, ou odeurs de grands boulevards les jours de pluie. Et puis les yeux petits, les oreilles grandes qui entreprennent de compter, compteurs à gaz et les jours grisés sur la carte du temps. Le crâne rouge sous la peau, la peau blanche et l'oeil vert, perçant, précis jusque dans la redite, la litote et l'art des grands vents, vent vide, vie artificielle et culturelle qui pulse sous les dix temps des doigts et faire rouvrir la crypte.  

Deux ligne sous la surface pour être dans l'idée de passer en flottaison profonde, croiser dans les eaux du sud et du grand nord. Le bord de mer restera de glace et l'encre chaude coulera ivre.

Publié dans je est un blog, écrire

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article