Comme un noir au coin de la rue

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Même si l'on a rien à écrire sur la ville, même si l'on n'envisage aucune victoire dans cette ville et même si cette ville est un lieu de campagne, un décor pour l'action, même si la ville n'est qu'un bourg de province, la ville est toujours belle quand la nuit pleut sur elle. Que de la gueule, que du bitume, rien que des murs usés, crasseux et le béton qui fond sur le dos des urbains comme les guenilles mouillées leurs collent à la peau. Tu es si belle la ville quand tu pleure sur moi, quand tu me piétine jolie putain de métal et de pierre, plus grouillante que la vermine dans le centre-ville. Tout ce tient là dans un espace restreint, la rue comme unité de temps, la ruelle comme unité de lieu et le Block ou le quartier en unité d'épique. Plus, le district, la commune, la ville relevé du divin.

Publié dans ébauche, ville

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