Jour # 990 poésie, prose aussi, dieu et moi

Publié le par #ceciestunblog

trop étroite pour être intègre, délirium tremens dans le dos de ton absence ; tu as voulu braver les vents pour connaître les goûts lointains des parasites, le ventre vide gonfle tes voiles et la vapeur lancinante de ton manque entretient l’interminable sevrage qui vrille dans tes yeux le grand spectacle des expertises du banal ; tu devrais le savoir les gens trop minces ne sont pas doués pour être honnêtes alors pourquoi est-ce tu t’entête dans le feu irisé des huiles qui consument les sens de tes faux semblant, illusoires alouettes dont tu déplume le crane en croyant caresser le corps toi l’ogresse de toutes les fragilités ; furibonde tu ne saisi ni le sens ni le sang qui afflue trop ou moins dans l’extrême délire externe de l’irradiante futilité de tes colères ; sous la toison brune que tu décolore en ombres oblongues et ors tu piétine le temps, foulant aux pieds les arts du trottoir, terribles résonnances qui retracent et tracent encore le pointillisme de tes espoirs, histoires, mouroirs, petite ange folle d’une cité dortoir tu semble toi-même croire comme l’on croit à l’unicité de ses épines que l’essentiel c’est ici le soin de faire de son sort le programme soigné d’une fameuse opérette séduisante jusqu’à ce qu’elle fasse dérailler

 

# dérailler, # dériver , # poésie , # prose ici, # dieu # et moi,

Publié dans Divagations diverses

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