Jour # 894 morceaux de filles mentholées dans les toilettes

Publié le par Cheval de bois

elles sont où les minces, les filles qui se mangent de l'intérieur ; les filles que l'on retrouve en morceaux mentholés dans l'eau bleue des toilettes où elles réaffirme l'affreuse liberté de leur corps décharnées - féminins pluriel par un choix personnel et réfléchie - et n'allez pas croire que c'est pour chier que les filles s'enferment dans les toilettes, le chemin le plus couru est aussi le court, elles le connaissent par cœur et ne recule jamais quand il s'agit de l'emprunter, elles emprunteraient aussi une paire d'os costale à leur petites sœurs si elles pouvaient le faire et s'en faire un diadème blanc laiteux pour faire briller l'éclat malsain de leur pommettes saillantes brillantes comme l'émaille ébréchée d'une porcelaine ; où sont passées les muses lipophobe capables de tisser des histoires folles où de frêles petites filles aguichent des mâles et des dealeurs pour le plaisir naïf de se faire dépuceler dans la frange molle de leur rêve dégueulassent, ou sont les muses - prisent dans la graisses adipeuse qui collent à leur chaire et les noient sous de désastreuse couche de banalité consensuelle - et ma à moi me manque et ma nue elle danse le nez à la fête l'absence à la longue ne fait rien, l'oubli ne gagnera pas, j'ai la clef de ton cœur dans mes secrets classé en zone prioritaire

Publié dans Divagations diverses

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