Jour # 505 la ceinture serrée sur les chevilles et barbe tondue
Il y a des jours où on a la libido en berne, en rideau sans les lumière et que l'on y fasse pas un brain de femme e semble en mesure de rallumer sa flamme intérieur - ma flamme libidinale - alors je sors et j'erre et je ne suis pas en reste pour mater, observer et dévorer des yeux le moindre bout de femme, le moindre bout de peau, les filles en collants et shorts courts, les femmes, les décolletés et toute la peau dévoilée et les formes féminines suggérées de la foule féminine elle aussi - alors on regarde les filles, les femmes, les petites filles, les mères, les moches, les minces, les grosses, les vieilles, les filles couplées à leur moitié, celle clouées à l'autre qui les enchaînent et les aiment mieux, les vendeuses et les vraiment pas belle mais rien ne vient, rien ne réveille l'envie libidinale qui voudrait bien revenir, se souvenir d'un matin, d'une envie, l'éros comme la rosé à fleur de peau, j'aime avoir envie, envie de toutes celles qui croisent mon chemin - le luxe du célibat - oui mais là rien ne vient ; où je vais ? Est ce le monde qui est trop moche, la foule atomisée au bromure, une foule de fille moche, grosse, terne, sans grâce, sans allures, sans expressions érotique, pas la fumée du frémissement, ou est-ce moi qui ai la tête ailleurs que sous la jupes des femmes, je ne sais pas je voudrais avoir envie, bander et désirer, vibrer et m'émouvoir, m'émoustiller et l'âme en l'air les cinq à sept pantalon cheville et culotte baissée, rien de tout cela j'ai l'envie en berne, libido en bas de l'escalier et pas une belle, pas une douce, pas une pute pour la redresser, juste le goût de l'écrit et la musique qui réchauffe la tripe