Jour # 488 le diariste a la tête dans les épaves
Oui je vais bien - pour le moment ; ce genre de choses ne sont jamais très sûr - alors ne nous avançons pas sur le sujet qui pourrait tourner comme le vent, le fil de l'eau où la météo sur TF1, un premier livre à écrire et ne m'en demandais pas le thème, le titre, ni les traits de caractères tout ceci n'est pas secret mais relève de la magie noire, de ce que l'on ne dit pas, de ce qui sera lu achevé et non ébauché même si je suis sûr que des ébauches de phrases se sont distillées au milieu de mes mots depuis bien avant que le présage d'un ouvrage leste le laisse supposer - reste à savoir quand écrire, bien sûr il y a le ici et maintenant et l'envie folle d'une écrivaine, je suis une écrivaine, une femme qui se donne à nue et en mot avec derrière elle un homme à plume - les hommes à poils sont souvent derrière les femmes nues et souvent dedans aussi d'ailleurs - qui se veut secret mais qui s'amuse de cela, se donner en spectacle lettré , spectacle organisé en écriture matinale - maintenant en fait - et un peu le soir ; avant j'étais du soir et de la nuit mais la nuit ne se prête pas à la contrainte d'une écriture - cohérente - c'est plutôt de l'écriture plaisir mais je m'atèle à la rédaction d'une histoire et donc un roman et donc j'avais besoin de temps contraignable mais sinon moi je vais bien, plutôt libre, le vent d'hiver s'approche mais le soleil résiste et donc rien ne peut me rendre morose sauf peut être parfois la solitude, non pas la solitude mais le manque - physique, charnel, sexuel -, en fait non, ceci est de la frustration et la frustration ne me rend jamais morose mais simplement en manque et ce manque, ce désir à assouvir opère comme un moteur, mon bon moteur sauvage et intérieur, peut être que si je pouvais baiser à l'envie j'écrirai moins, c'est curieux non ? angoissant peut être aussi un peu parce que je veux baiser - ou faire l'amour en langue chaste - bien autant que je veux écrire, et si l'un allez sans l'autre ... s'il fallait choisir, je choisirai de ne pas répondre, pas ici pas maintenant