Jour #1415 comme une symphonie blanche

Publié le par #ceciestunblog

Se tirer une balle dans la connexion, une balle dans le port USB, se tirer des bits dans la tête, avec ou sans fil se pendre, se prendre les pieds dans le système numérique ; dépense au bord du gouffre affamé de mes requêtes secrètes et interdites et supposées discrètes mais reliées au reste du monde, immonde melting-pot mondial, unique, universel de l’individu renversé, les quatre pattes en l’air et le cul aux quatre vents - ventre creux et tête pleine ; complètement cuit comme le sont les rois et comme le sont les gueux et comme l’est le monde qui reste autour, assis en tailleur à attendre que les têtes tombent parce que les têtes qui tombent ce sont des têtes qui tournent on sait que le monde mouille sous sa jupe quand les têtes se retournent sur lui, ou sur elle parce que le monde est une dame, demoiselle, une femme et une paire d’ailes, de seins et qu’un seul sourire bien au-dessus de sa paire de fesses et le monde tourne et sa jupe tourne et la fille tourne et elle fait tourner les têtes que les bourreaux tranchent parce que c’est leur métier et que c’est le fil de la lame qui fait tourner le monde que le fil de l’eau fait tourner les moulins à eau qui font de la farine mais ça vous le saviez déjà pour déjà avoir fantasmé sur le fait de culbuter la boulangère à la cuisse légère dans les odeurs de pains chauds et dans la farine comme une symphonie blanche sur ses fesses et sur vos outrages et moi mon moulin numérique, connexion internet ne tourne presque plus et je n’ai plus de grain à moudre ou alors dans des cahier de papier mais je ne vois pas quelle métaphore filer avec cela ; écriture gazoline, écriture diesel, je devrais vous facturer mes mots selon les fluctuation des cours du brut

Publié dans Divagations diverses

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