Jour # 136 le bord du gouffre est franchement confortable avec les yeux jaunes

Publié le par Cheval de bois

Assis au bord du gouffre on sent vachement bien l'haleine pleine de rancœur de la terre qu'a mal dormie, l'haleine pâteuse de la terre un lendemain de cuite, c'est la terre cuite pour payer les pots casser et en cas de tuile j'ai les yeux jaunes, ou orangers, j'ai les yeux rond comme des oranges et verts comme le citron et si je suis trop pleins c'est d'avoir goinfrer la chaire des animaux, je suis le carnassier des pâtisseries et en terre brulée le chocolat fond et le gouffre a toujours la gueule béante, la terre reste bouche bée dans une grimace de série Z, la terre a un goût d'anarchie à tous les étages, c'est le monde à l'envers et moi son ayant droit, j'ai envie qu'il neige et que tout oublier, ce reposer en regardant tomber la neige, il y a des choses bien trop éphémère pour espérer les partager, il y a trop de chose qui n'existent que dans la subtilité de mon propre regard, dans l'expérience subjective de sa propre existence, un demi rien de bulle dans un Gin Tonic, je vous embrasse du haut de tous mes mots et faut coller la main devant la bouche en cœur de la terre en poussière.

Publié dans Je est un Blog

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