1804 ème jour d'écriture : Je montre ma bite - je me met à nu ; parfois tout nu

Publié le par Ceci est un blog

On se disperse et ce on là est un je, oui c’est moi a jeun, moins a jeun qu’hier et sûrement plus que demain. Ici, je reviens vivre le mot, le fil et l’aiguille parce qu’aille je me disperse, ici partout, on se diffracte ; écriture dispersée.

Je suis la semeuse à trois sous ; une glaneuse de Millet mais sans seins, avec des couilles et sans son talent à lui. Moi, j’en ai un autre de talent et il ne doit rien à autrui. Pourtant c’est bien à eux truies que je disperse aux autre vents les quatre sous de talent et les centimes de mon écriture ; art littéraire ; art brusque ; je suis baroque le ventre gros sur mon buste large comme navire en prose ivre à la dérive sur l’écume.

Je pense à vous, à elle et à toi. Je pense à ceux qui lisent et ceux qui ne lisent pas ; je suis cette déchirure entre eux, ceux là qui là-bas feignent de ne pas savoir que c’est à elles que j’écris, que je crie ma raison d’être. Oui, je suis là, oui c’est moi. Même si parfois souvent je me disperse, bien qu’en réalité ce n’est qu’une fiction, autofiction, une illusion, en vérité si j’écris là et encore là-bas c’est que je pars en conquête - je montre ma bite - je me met à nu ; parfois tout nu - et je pose mon cul large sur la bienséance. Je crie tout cela, j’écris tout cela, dérisoire et génial, j’ai souvent peur de geindre parce que je sais que c’est là le meilleur de ma prose.

Bouquet défloré.

Je cours la gueuse.

Je suis autre et les autres me font et toujours je reviens ici, là, comme la mer sur la côte. J’aime semer mes mots, dispersés qu’ils sont comme le fruit de ma pensée ; miroir brisé, image diffractée, miroir renversé j’erre de l’autre coté dans les limbes d’argent. Il n’y a pas à rougir, seulement revenir.

Indemne

Idem

Oedème au poumon droit

Je croque ta clavicule

Jeune femme charmante dans les coulisses du théâtre

Trois coups

Le croque-mitaine s’en mord les doigts

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