1689 ème jour : Le mage, nu, le corps couvert de peinture rituelles

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Une gueule béante sortait de sol, effectivement, une gigantesque bouche fulminante de rage c'était matérialisée au milieu de la clairière. Le mage, nu, le corps couvert de peinture rituelles, exultait devant la matérialisation monstrueuse de son sombre dessein. À quelques pas de là le cadavre encore chaud de la vierge sacrifiée se vidait lentement de ses fluides, les odeurs de mort fraîche affolaient l'appétit de la bouche carnassière d'où jaillissaient des dizaines de langues longues comme des tentacules. Le mage nu pourtant satisfait de lui ne pouvait pas se défaire de l'antique questionnement du prix à payer pour invoquer la Gorge de Cherkov. Fallait il se sentir coupable d'être libre et éprouver de la liberté à ne plus percevoir de culpabilité ? C'est le corps de Jenny,  la jeune femme qui lui était promise comme épouse, qui avait payé le par le prix de sa vie le tribu nécessaire à la réalisation de cette invocation. Elle c'était d'elle même proposée et offerte car elle voyait dans ce geste une dimension amoureuse et il avait accepté feignant de croire qu'il partageait sa vision du sacrifice. Sauf que lui n'était pas dupe, accepter de partager sa vision à elle lui offrait la clef pour réaliser son destin. Il avait fait ce choix, elle avait fait le sien et maintenant il doutais. Les mots caverneux qui sortir de la bouche dans le sol régla pour un temps le fruit de cette question.

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