La colline avec des yeux

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Chaque oeil est un fort, un fortin, une forteresse de solitude qui forme un angle, une droite, une courbe ou un arc du labyrinthe caché, derrière chaque murs se cache une âme bien refoulée qui se réchauffe au grès de son feu, au chaud d'un âtre foudroyant. La colline avec ses yeux est un gouffre, les gronde puis murmure, elle clame son indifférence dans les feuilles et les troncs et chaque pierre se détourne de la nature humaine.

Se déplacer dans la colline, entre les cils ondoyants et les herbes constantes provoquait la peur. Perdus dans les vallons les pas n'étaient rien que des éboulements maladroits qui roulaient jusqu'à la mer avant de se perdre sous l'eau écumante. Les pierres comme des larmes, cristal garantit au parfum minéral, disparaissent sous les yeux des collines.

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