Jour # 818 elle s'appelait Blanche

Publié le par Cheval de bois

lui tordre le coup ; lui botter les fesses ; une affaire langue à lui lécher le cul ; glisser entre les cuisses ; là où les fleurs dans l'antre humide étalent pétales et pistils ; le plaisir des colibris et le corps jardiner qui sait conserver touffue l'herbe sous le frisson ; le sursis de l'éclaire qui jailli ; la foudre tombe que à pic sur un roc ; un renard et ses poules ; un devoir qui incombe ; une langue qui succombe au bonheur interdit de deux lèvres et puis quatre et puis six et une once de folie ; rien de plus, même pas plus, même pas mal tout au contraire, tout à l'inverse ; une goûte dans le miroir et ta voix qui défaille, ce n'est pas moi tu es une autre et ce n'est pas toi mais c'est une autre, la doublure, celle qui se cache derrière le train ; à la traine de ta peau entre tes cuisses à la source de tous les mots ; blanches colombes qui caressent tes lèvres ; délivrer le corps d'un certain désespoir dans un certaine forme de trouble organique, orgasmique, orangée et orageuse, la chaire pourpre et ongles rouges râpeux dans la jungle capillaire pour contenir le souffle qui gémi

Publié dans Chronique chaotidienne

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