Jour # 473 la délicatesse impudique de la torture

Publié le par Cheval de bois

Est-il normal de se demander s'il est normal d'associer torture et esprit ? Je n'ai aucune réponse qui pourrait être universelle à cette sibylline question mais j'ai ma petite pierre à l'édifice de la réponse. S'il fallait associer la torture à l'esprit à quel morceau - quel sens littéral - faudrait la lier ?

 

Si nous devons nous référer à la définition de la rousse fameuse et de son dictionnaire le lien entre l'esprit et la torture c'est la souffrance ; non pas la souffrance en elle même mais le fait d'infliger une souffrance physique ou morale. La souffrance morale c'est bien celle qui afflige l'esprit non ? Il devrait donc y avoir là une part de ce lien. Mais la rousse est vicieuse et elle ose s'aventurer un peu plus loin en me disant - et à nous tous - que de faire de très grands efforts de réflexion pour trouver une solution est de la torture. C'est écrit là dans le dictionnaire et si on saute à torturer on trouve aussi réfléchir longuement, se creuse la tête, s'apparente à se torturer ..... Est-ce normal de dire cela ? D'associer cette part de l'esprit à la torture ? Je m'enrage, je m'affole de lire cela et d'envisager que la population puisse valider cette idée folle que l'esprit au travail est sur le chemin de la torture.

 

Il y a milles et une choses qui peuvent être de la torture, l'amour et ses aléas au premier rang, la jalousie, la peur, l'angoisse, l'effort physique, la solitude, l'impudeur de l'autre, le jugement et tellement d'autres choses encore peuvent s'apparenter pour chacun à de la torture et c'est normal et c'est légitime et tout à chacun à le droit de trouver qu'un grand effort de réflexion puisse être une torture mais tout cela relève selon moi de la subjectivité, de l'expérience personnelle. Ce n'est pas suffisant pour en faire une définition officielle - oui je suis vieux jeu, oui je considère le dictionnaire comme dépositaire d'un champ culturel officiel -.

 

Alors je dis non, il n'est pas normal d'associer l'esprit et la torture ! Je pense même que c'est une aberration dangereuse qui risque culpabiliser ceux et celles qui s'adonnent à la grande réflexion, une aberration culturelle qui pose un clivage entre la réflexion - l'esprit - et une forme de normalité ou une forme d'équilibre parce que la torture ne se trouve jamais du coté de l'équilibre

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L
<br /> <br /> jalousie<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> navrritude - je veux dire que je suis navré -<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> :p<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Je dis non aussi, même s'il m'arrive de le ressentir...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et aujourd'hui j'ai dit non<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Merci de dire non toi et moi on sait tout le bien que recèle ce non <br /> <br /> <br /> <br />