Jour #1386 un ventre comme un stade

Publié le par #ceciestunblog

Sommelier du sommeil, je m’en lave les mains ; les oies nettes sentent la pomme

 

Lave t’en les mains, viens les frotter sur la planche et glaner de l’air les bribes fraîches sur ton visage simiesque.

 

Tu y es presque, tu es arrivé pas loin d’un arbre, c’est un hêtre, toi aussi.

 

Tu y presque, si si, presque arrivé, presque parti aussi c’est nécessaire comme de laisser ces traces de pas quand tu marche dans le sable.

 

Ouvre les yeux, couvre ta bouche, compense ce que tu pense par une image de vases qui communiquent via un téléphone ; Non mais allo quoi - oui ceci est un Allo quoi pirate, je n’ai rien payé pour l’utiliser, je n’ai pas honte, non mais allo quoi tu t’es une fille et tu pense pas à déposer tes mots -

 

On ouvre la porte de l’insert et on y met le feu, ou le bois, ou le sac, c’est mieux que d’emporter avec soi le poids des choses que l’on conspue et que parfois l’on transporte.

 

L’albumine au coin des yeux je pourrais faire un joli portrait de toi

 

Surtout si c’est toi qui as l’albumine ou le sulfure d’argent à la bouche, le sel argentique dans les oreilles.

 

J’ai le nez creux et détecte en toi le potentiel d’un portrait ou d’une photo et peut être des deux si je prends le temps de te passer à la presse.

 

J’ai mon bac à presse.

Publié dans Chronique chaotidienne

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N
<br /> qu'est ce que tu manges en ce moment ?? <br />
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