Jour 1961 de ce blog et je suis dans un monde en guerre

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Est-ce qu'une information est plus importante - ou intéressante - si on en est le témoin en directe ou si on l'apprend cette information de manière indirecte, c'est-à-dire décalée dans le temps ? Est-ce qu'une personne qui est partie six mois loin de l'information aura dans sa hiérarchie des choses importantes les mêmes informations essentielles qu'une personne qui sera restée là six mois à être nourrit en flux tendu par les informations ...

 

Je suis resté là, en France, informé même moins qu’auparavant, durant ce début d’année 2014 et si je devais donner à un naufragé de l’information la chose la plus importante selon mon sens de la subjectivité je crois que je serai dans la nécessité de lui parler de la démocratisation de la guerre, ou sa banalisation selon les points de vus, comme le fait informatif le plus essentiel ; Ukraine, Crimée, Israël, Syrie, et les guerres informelles contre l'état islamique - pour ne parler que des guerre les plus médiatisées mais pas les plus médiatique -, il y a eu en 2014 une banalisation de la guerre. Elle est là, partout, à nos portes - celles de l’Europe -et  elle devient un outil diplomatique banal ; on entre en guerre comme on irait au supermarché - spécial dédicace à Vladimir - et devant ces faits accomplits le plus "important" c'est de voir comment la civilisation occidentale est incapable de réagir comme si nous ne possédions plus les outils idéologiques pour s’opposer à cela. Un état entre en guerre contre un autre comme la Russie en Ukraine, on ne trouve rien à répondre, une groupe terroriste entre en guerre contre une partie du monde, on ne trouve rien à dire, un dictateur entre en guerre contre son peuple on trouve à dire attention n'utilise pas d'arme chimique, il le fait et on ne réagit pas. Ces guerres menées en 2014 mettent la civilisation occidentale du XXème siècle devant la vacuité de sa teneur idéologique, elles révèlent cet état de fait que l'on savait existant mais dont on détournait le regard pour ne pas l'affronter et qui est que société sont dirigée par l'économie et la finance, des concepts sans affects et que nous ne possédons plus de valeur humaniste ou métaphysique pour s'opposer au chaos du monde.

Publié dans Lieux communs

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