J'aurai aimé croiser une autostoppeuse, hier soir en rentrant du cinéma, je me serai arrêté pour la prendre, elle aurait été jeune, peut être même mineur mais je n'aurai pas fait attention, la musique trop forte dans le poste c’est Saez, elle aurait été fan elle aussi et m'aurai fait des avances, à moins que ça ne soi moi, on aurait été direct et franc, sans politesse et on se serait plu. Je l'aurai raccompagné chez elle, elle m'aurait demandé de la suivre dans son petit studio d'étudiante. Nous nous serions embrassés, je me serai déshabillé, elle aurait craqué sur mes tatouages cachés par ma chemise et nous aurions fait l'amour. Et ce matin je serai parti en la déposant en cours.

Blablablablablablabla il est nul l'article d'avant ... Oh oui je suis bien d'accord avec ça, avec moi aussi un peu et vous ? Vous de même ? Et bien on est deux alors, enfin deux ou trois et même un peu plus, c'est fou ça ... oui comme le Perrier ... T'es con toi, oui je sais ça aussi, je cumule, j'accumule, j'accumule quoi ? Ben les mots pardi et les cailloux sur la route du paradis aussi, ok j'admets ça aussi c'est con, faut que je cesse et que je prenne la route ou on sera en retard

Faudrait il que j'ai une terrible expérience, un accident qui me fasse frôler la mort, pour que je réussisse à vivre comme si la vie était si courte et que je doive la vivre avec urgence ?

Nos fantasmes disent tout de nous, ils nous dévoilent, nous trahissent, nous construisent, ils sont des pièces très signifiantes de notre vie intime, intérieure, psychique, mentale, personnelle ; or j’ai la sensation quand je converse avec ceux censés être mes semblables que les fantasmes sont de plus en plus formatés, convenus, consensuels, qu’ils manquent de créativité, manquent d'une dimension personnelle, intime, flamboyante et extravagante mais surtout unique à chaque individus, au lieu de cela quand on interroge la fantasmagorie de ces amis retombent toujours les mêmes caricatures, plan à trois, deux filles entre elles, les lieux public, l’infirmière, le bandeau et parfois les menottes, mais tout cela est dit sans une flamme intérieure, sans une dimension intime, cela n’est-il pas symptomatique du fait que les gens, en général, n'aiment pas passer par l'introspection, que trop peut de personnes prennent la peine de se connaitre assez secrètement, de dénouer les fils de leur psyché pour se libérer de la norme et avoir une fantasmatique intimement personnelle ?