Jour # 982 - sans titre ; même si parfois mettre un mauvais titre ne me dérange pas, là j'ai un excès de zèle ou de pudeur à en mettre une
il faut être de son époque, savoir vivre on époque, être dans l'air du temps de son époque mais quand tu rate le tempo, le bon tempo la musique devient folle, dissonante et les sonates du temps passé te reviennent comme les vestiges d'une époque bénite ; bénite parce que tu te crois en phase avec elle, mais peut on vivre en phase avec une époque qui n'a plus cours surtout que ce que l'on veut ce n'est pas tant l'époque, mais retrouver ce temps où nous étions celui qui aurai été dans l'air du temps, parce que ce n'est jamais le monde perdu que l'on regrette, sauf peut être quand on est un dinosaure du cinéma ou du crétacés, mais c'est celui qui aurai pu, qui aurai du vivre l'air du temps comme on se doit de vivre l'air du temps sauf que sans futur, enfin sans futur qui se fait présent on ne sait pas comment l'on doit vivre le temps présent, ce n'est que quand il est fait au passé que l'on peut se retourner sur le temps et savoir comment il fallait le vivre, la partition ne s'écrit pas à rebours du futur mais dans la dation du temps et vouloir rejouer un air du temps déjà entendu mais massacré par la timidité du saxophoniste ou la grande voix du baryton n'est qu'un effet secondaire ; c'est chiant de cristalliser les effets secondaires, c'est comme la nostalgie du secondaire, ça n'a de sens que dans les séries télé