Jour # 698 de la dentelle entre les dents
j'aime les souvenirs des autres, pas se souvenir de mes belles choses ça je m'en fous je vis avec à quoi bon se souvenir de ce qui est là en soi, non ce qui est bon c'est d'entrer dans les souvenirs de l'autre, dans la peur ou dans l'extase même le banal le souvenir des autres est un filtre formidable de la réalité. Non ne sommes que des filtres et le réel nous échappera toujours - sauf si t'es un con prétentieux ou une conne débile - mais si tu as de deux d'humanité quelque part en toi alors tu sais que tu n'es rien de plus qu'un filtre du réel, un prisme si tu trouve le mot plus digne de ta condition et regarder dans le prisme des autres c'est la façon d'élargir sa conscience du monde. Se souvenir de tes choses à toi, tu as peur, peur bleue ; bleu nuit ; ombre sombre ; pléonasme alors ombre profonde comme l'océan, la mer et les fosses sous marine alors donne moi ta matière de souvenir, ta dentelles ironique de ce qu'il te reste du monde réel. Ne soi pas avare et égoïste donne toi ce qui ne te sert à rien, des souvenirs n'ont pas le besoin d'être importants pour être des souvenirs et pour éclairer mon réel de ton réel et si le narcisse qui pousse dans ton cœur obscurcie ton horizon alors va déclamer tes fleurs ailleurs