Jour # 648 de vert et de par le bleu
un compositeur, ou un peintre, seul à sa table d'écriture, ou de cuisine, le vert et le bleu du paysage empiétant dans la fenêtre, par la fenêtre, via la fenêtre et le vent souffle sur le vert et le bleu et si le vert ondule le bleu reste de marbre, un marbe bleu, bleu de marbre ou marre de bleu ; un encrier comme le ciel, oui le vent souffle mais il ne le sent pas, la fenêtre est close et ça l'étonne ce n'est pas son habitude, son habitude c'est d'ouvrir la fenêtre et goûter au souffle du vent, le chant des oiseaux bleus et le frisson du monde réel, la fenêtre est fermé et le lit défait sans qu'il n'y ai de lien de cause à effet, sauf si dans le draps enroulée dans la couette la shilouette est frileuse, mais que conspera t il alors dans le fraiche touche du printemps, un coup de vent rabat la moitié des volets et le paysage diminue, le monde extérieur se renferme sur lui même et il y a des jours comme cela à ne rien écrire parce que le ciel ne nous dicte plus rien, parce que le ciel à d'autres chats à fouetter même si lui n'en ai pas un il ne se sent pas plus noble et puis les chats n'usent de la plume que pour apter les poulettes du quartier, oui un chat, il écrira qu'il en est un, il n'est pas à un mensonge prêts puisque il compose, il peint, il ment car en lieu et place de toute représentation il n'y a qu'un mensonge, parfois beau, parfois poétique, parfois virtuose mais toujours un mensonge, une couche d'humain, une d'art, une couche d'appart et le glacie précieux de l'air de rien