Jour # 509 travailler sans compter au travail

Publié le par Cheval de bois

Travailler, travailler sans compter le travail, sans compter son travail, travaux d'écriture, travaux de soi - travaux public - travailler sa prose oui la forger au contact de la contraindre et si seule je suis me forger au contact de ma contraindre, se contraindre soi, moi et travailler, travailler n'est pas en soi ma contrainte c'est de poser mes contraintes de création qui me travail mais c'est au travail - au travers du travail - que transfigurera ce que je puis espérer de mieux, de moi, le meilleur de la prose et la forme de la vie, accoucher c'est facile suffit de se faire baiser et prendre son mal en patience mais créer qu'est ce que cela est - c'est bien facile quand il s'agit de répondre à la contrainte - quand il faut écrire, créer comme d'autre travail - c'est bien facile quand il s'agit de répondre à la pulsion - mais combien travaillent par pulsion ? et moi il me faut travailler je le sais mieux que qui conque pourra le savoir pour moi mais ce travail cette contrainte du travail je sais qu'elle fait échos aux artistes à ceux qui sont là et savent - rares le sont - me renvoyer à l'éloge de ma fragilité et me faire face avec le reflet du travail comme nécessité non pas financière mais créatrice - le talent n'importe pas, peu - le talent ne serre à rien et sans travail il ne sera qu'une sale manie - attention à ce blog maniéré - alors il faut se mettre le nez dans l'odeur de souffre et travailler à sa prose, à sa contrainte, une vie de labeur, une vie d'écriture, travailler à écrire, travailler à créer et au final créer de la vie, travailler à la vie, la contrainte perpétuelle que l'on se doit de travailler, non de transcender, oui c'est le travail à l'acte en soi qui transcende et pourra poindre l'horizon, l'espoir, la page noire et royalties - d'ici là je me dois d'inscrire la contrainte au registre de mes cultures - acte de foi - je me dois de graver au fronton de mon temple, mon panthéon, la préexistence de mes contraintes et du travail que je me dois moi pour moi pour moi pour exister, la vie ne sera jamais un enfer pas plus que l'amour ni que les autres mais le poids de soi sur soi le sera si je ne griffe pas le réel de l'empreinte de mes contraintes choisies, chéries, aimées, créées oui je serai le créateur ou à défaut juste un créateur, créature créante le fruit de mon travail à poser puis surmonter les barrière que je pose devant moi entrave de la contrainte et plaisir du lien qu'il s'agit de démonter avec talent, non avec brio et sans insolence et non sans plaisir, c'est mon plaisir mon luxe ma luxure ma liberté de poser mes propres contraintes et par ce jour # 509 les inscrire au patrimoine mondial de mon humanité, je suis en humanité en terrain connu, défriché, déchiffré il ne me manqué plus que l'ombre bienveillante de la contrainte de soi sur soi - effort de volonté - d'ailleurs est ce pour cela qu'il est plus simple de créer la nuit et donc de créer l'hiver quand les nuits sont plus longues et plus froide bien que l'acte de création n'a ne me semble rien à relever avec le soleil, le chaud et le froid mais comme je suis soumis à la pulsion scopique je suis soumis à la pulsion d'écriture, oui je voudrais être soumis à l'hypergraphie, fantasme d'hypergraphie, envie d'hypergraphie, projet d'hypergraphie, démence d'hypergraphie, déviance d'hypergraphie, hypergraphie quotidienne et fantasmé c'est un projet, un parent proche, le parangon de mon devoir d'écriture, parangon de mon désir de création, l'écriture en étendard je parts me soumettre à ma contrainte de vie, à ma vie quotidienne et à l'espoir d'écrire le sens de la vie, la mienne un peu et celles des autres surtout et tant qu'à y être écrire la vie au sens majuscule du terme, la vie au sens majestueuse de l'écriture, noblesse du mot au service de la noble réflexion née de la contrainte et du travail en soi, tout est dit, tout est là, en latence et en projet et en moi et en devenir, tout devra c'est certain être inscrit au registre de la culture hors de moi, hors de soi comme la colère le sexe et l'envie comme la vie qui court et le sang dans mes mots si mon écriture manque de sang je ne manque pas de tripes pour m'adonner à cette simple équation qui n'a rien de métaphysique ; la création ne pourra advenir que du travail à l'oeuvre en moi quand j'éprouve la contrainte que l'on se fixe non comme une limite, une barrière à respecter ou une fin de non recevoir mais comme l'agent agitateur de de ma conscience - ce jour est en passe de s'inscrire au registre du légendaire, non au registre de l'engendré, ma culture s'engendre et sans geindre je l'écris avec fierté et la naïveté de celui qui découvre les Amériques - sans sourciller - je brasse le vent de cette banalité pour me rappeler à moi que le travail à l'oeuvre en soi seul engendrera moi en dehors de moi - vivre et être soi, vivant, écrivain, créateur, c'est à dire acteur de soi

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S
<br /> <br /> ironie :p<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> et confiante<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> fière<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> toi tu sais faire des choix <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> est-ce un choix ? non une nécessité <br /> <br /> <br /> <br />