Jour # 460 quinze minutes c'est tout
Et même déjà quatorze, une de moins même si je ne vais pas faire le décompte jusqu'à finir d'égrainer le sable minuscule dans le jardin zen jusqu'à ce qu'il n'en reste rien. J'ai attends qu'elle vienne ; Natalie Portman dans sa tenue d'infirmière, je l'aurai voulue à moi, rien qu'a moi pour une heure environ aux environs de minuit, je l'aurai voulu nature je veux dire sans perruque, elle serai entrée par la porte comme le font toutes les femmes - il n'y a que les muses, les maîtresses et les lolitas dévoyées pour passer par la fenêtre - et dans la lumière discrète de la lune qui traverse la fenêtre sans rideau je l'aurai tout de suite reconnu ; la belle inconnue qui ne l'est pas, la folie, l'amour fou, le parfait fantasme sur ce corps idéal et ce visage à faire flancher la plus aride détermination. Elle serai entrée sans fracas ni flonflons avec la simplicité naturelle des femme de son élégance et même si elle ne portait qu'une blouse, une blouse blanche, une blouse ras des fesses sur d'interminables jambes, des bas apparents sur sa peau de poupée, un blouse cintrée sur ses hanches, négligemment déboutonné au niveau de la poitrine, une blouse en coton qui m'effleure quand elle se pense sur moi, prendre ma température ou la faire monter, un instant fiévreux dans une nuit vagabonde, un instant unique dans une vie que je ne vivrai pas, juste un rêve amoureux, une caresse langoureuse et le temps d'y penser que c'est déjà la fin