Jour # 401 du vent entre les aisselles
la vieille moule pleine de cheveux, l'odeur du rance et le siphon bien dégueu, j'ai un vieil insecte dans la culotte, et des relents de vieux savon, moisi, ranci, sa sédimente bien au fond sous le vieux jus et le gluant, c'est plein de glaire et de grumeaux - le marécage où baigne la moule - de vieux cheveux et tout les poils, collés, mêlés par la mélasse affreuse de ces fluides corporels qui ont refroidis ici, ça sent l'affreux et la musique hippy, révolution ratée par la crasse et les douches oubliées, odeur de mer, de poisson cru, plus mort que cru, relents de vase et corps putride de ta grand mère, ça sent l'insecte mort et écrasé, un coup de rue ou de trottoir qu'on a léché, la langue frotté sur le goudron ou dans les recoins d'une cage d'escalier d'un HLM reculé, sans culotte, sans dignité, l'odeur au vent la crasse fière, chemin faisant de ton odeur, la moule molle et sans honneur, le désamour n'a pas de prix, l'argent non plus n'a pas d'odeur et pour le dire y'a rien à faire, y'a rien à lire, ni sens caché et ni sens profond c'est sans pensée que l'éloge descend