Jour # 1461 mademoiselle Irnois
Mademoiselle Irnois est suivie d’une cousine australienne quand elles descendent l’allée centrale bordée de platanes centenaires qui saupoudrent leur ombre ouvragée sur les gravillons qui crisent sous le pas des deux demoiselles venues me visiter. Une semaine durant, les deux belles insolentes jouent de leur ingénuité toute citadine pour s’émerveiller des charmes solaires de la province et de la campagne jaunissante avoisinante. Mademoiselle Irnois est la fille cadette de Raoul Irnois, qui lui-même est associé à moi et à parts égales dans l’entreprise que nous possédons qui expédie vers les colonies équatoriales des bateaux qui partent chargés des matières que les sauvages ne possèdent pas et qui reviennent chargés des préciosités minérales dont recèles les terres coloniales. Raoul nous rejoindra d’ici deux semaines, le bateau qui le ramène de son voyage d’affaires vogue au large de l’Afrique. Mademoiselle Irnois est ici parce que son père souhaite qu’elle prenne ses distances d’avec ses fréquentations citadines et souvent décadentes et qu’elle prenne le goût de la simplicité et de l’ailleurs. Pour conduire son éducation à l’ouverture aux mondes Raoul a convié à ces vacances forcées la cousine de mademoiselle Irnois, une jeune fille éduquée sous les tropiques lointain de cette île continent où le frère de Raoul Irnois exploite une mine d’argent.
Dans l’ombre des platanes et à travers la haie de cyprès que le vent balaie d’avant en arrière j’observe les deux jeunes filles qui ont dévoilé leurs corsages et le fuselage adolescent de leurs cuisses nue qu’elles exposent au rayonnement implacable du soleil. Elles sont allongées dans l’herbe et offre à la caresse brûlante du vent d’été leurs attribues féminin qui se gorge de sève comme des fruits qui mûrissent et qui seront près à être cueillie.