Jour # 1459 #Folie douce et #littérature du dimanche

Publié le par #ceciestunblog

Narcolepsie, burnout, dérapage de la bureaucratie administrative et existentielle, logorrhée, babillage, émission de son guttural, gueulante, scarification sacrifice-elle, addiction déraisonnable aux néologismes barbares d'une langue déviante, dévoration de viande, dépression précieuse, divagation incontrôlable comme une cavalcade, fugue en île de Ré majeur estampillée fuite estivale, folie douce, ébranlement étrange de la faconde, vitupération excessive, sueur et tremblements, association sociale désynchronisée, doutes douloureux d'un dédoublement de soi, discrétion de sociopathe a discerner dans les selles du matin,accro aux LSD, GHB, 20gr de C et acronymes psychotropes pour psychodrames polymorphes, pilule aux lendemain de cuite, qui l'eu cru possible comme d'apposer son paraphe à côté de celui de Kate Moss en bas d'un certificat de conformité, hypertrophie du phallus, atrophie de l'ego, légalité en berne ça m'est égale et inférieur à la morale et je ne tique même plus quand on baisse l'éthique, s’amouracher d'un amour pas cher, perché pour un amour vache et à tord c'est une truies que l'on cherche à cacher dans son lit, baiser dans ses excréments mais s'escrimer a prétendre au romantisme, dénoyauter les olives et les cervelles de singes, déguster sucreries et comprimés acidulés, devenir adulte, développer ses angoisses, phagocyter ses envies, rouler vite ses cigarettes, descendre vite ses bières, tourner le dos à la mer et aux cieux, foutre son doigt en l'air et défier la foudre, la folie douce nous guette tous, prêtes à nous faire revenir dans son ghetto, la folie douce nous traque, elle nous travaille au corps, prête à terrasser notre bonne vieille raison, sens commun et rassurant menaçant de bâtir sur ce terrassement les fondations foutraques d'une église baroque dédiée à la dévotion des sombres issus.

 

Alors quand je pose mon corps gros et blanc et flasque et sûrement un peu gras dans le transat d'où je fais face au soleil j'envoie se faire foutre la folie douce et les drogues dures. Le farniente et la littérature qu'elle permet et la plus sage des luttes, la plus flamboyante rébellion, un acte de résistance que je nourris du soleil. Et si demain je deviens un con de hippie envoyez-moi des pierres, des pièces ou bien des fleurs. J'apprends juste le goût de la littérature libre et d'une forme idiote mais initiale de prétention.

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