Jour # 1265 non, non, non, pas Noël

les gens qui fêtent Noël, les gens qui s’appliquent à fêter Noël, les gens qui répercutent le fait de fêter Noël, les gens qui se conforment à la nécessité de fêter Noël ; ceux qui font cela avec plaisir, ceux qui disent l’esprit de Noël, les gens qui s’évertuent à faire Noël avec de la joie dedans, les gens qui ne sont plus des enfants, les gens qui n’ont pas encore d’enfants, les gens dont les enfants sont morts ou partis, les gens qui n’ont pas d’enfants sages, les gens qui dépensent de l’argent, les gens qui se vautrent dans l’outrance, les gens qui ont peur de manquer, les gens qui ne comptent pas, les gens qui ne savent pas compter, les gens qui consomment, les gens qui ne se voient pas consommer, les gens qui s’assoient sur leur libre arbitre, les gens qui ne voient pas que Noël a été coopté par le consumérisme galopant, les gens qui mangent à Noël, les gens qui bouffent à Noël, les gens qui se sentent dans l’obligation de fêter Noël, les gens qui font semblant de Noël, les gens qui sombrent dans Noël, les fossoyeurs de Noël, les faux danseurs de danses de Noël, les gens qui ne sont pas farouches quand il est question de se costumer en père Noël, les mangeurs de bûches, les acheteurs de cadeaux, les décorateurs de sapin ; est-il normal que j’ai pour ces gens simplement du mépris, ils m’ennuient ces gens-là, ils m’épuisent, me fatiguent et me font dirent que le monde se meurt bien plus sûrement que ce que les athées voudraient bien nous faire croire. Et pendant ce temps où je ne construis pas d’enfant, j’ai envie de prendre part à cette pantomime de la vacuités ; je voudrais profiter pour ne pas faire Noël, alors ne comptez pas sur moi pour relayer l’asservissement de nos envies à la machine capitaliste, je suis en overdose, en surcharge, à n’en pas douter je ne résisterai pas à une exposition prolongée à un centre commercial ou à une décoration trop enguirlandées d’arbres morts ou en plastiques