Jour # 1077 passe ta route d'abord

Publié le par #ceciestunblog

le chien est dehors ; deux pattes dans le plat, dans le plâtre ; Hollywood boulevard avec de la lettrine souligné en rouge ou en bleu selon le sexe, selon le sang, selon le rang, la caste et le passeport ; embarquer pour deux minutes de France, de minuscule mains en supplément à accrocher au dessus des doigts comme une main à la main et la direction raide de l’art touristique, tendres balbutiements de l’amour à la tétine parce que quand on aime on suce, on aspire, l’amour est une aspiration non on inspiration même si l’on veut vivre d’amour et d’eau fraîche il faut respirer, quand à l’amour il n’inspire pas l’art c’est l’art qui lui dicte sa forme, son plomb, son moule, mélasse rigoriste de cœurs bourgeois dans la poitrine de grandes bourgeoises dessous de soie et dessein noire comme le vice parce que le vice est noire comme l’est la nuit pas comme l’est le nègre même si le vice est archaïque, ancestral et terrien comme l’homme aux pieds sur terre, pieds dans la terre, colossale colonie de terres australes où se trace dans le sol les farouches sigles de la marque rouge, au fer rouge ; le verre entier, verre de lait, une pilule pour dormir et on baise en couple à la face de l’autre sans être forcément en façade de lui ou d’elle ou d’un autre que soi ; pas en retard faire la route vers le front et vous laisser las là

 

# rien

Publié dans Divagations diverses

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article