Jour #57 Les fantasmes en question
Nos fantasmes disent tout de nous, ils nous dévoilent, nous trahissent, nous construisent, ils sont des pièces très signifiantes de notre vie intime, intérieure, psychique, mentale, personnelle ; or j’ai la sensation quand je converse avec ceux censés être mes semblables que les fantasmes sont de plus en plus formatés, convenus, consensuels, qu’ils manquent de créativité, manquent d'une dimension personnelle, intime, flamboyante et extravagante mais surtout unique à chaque individus, au lieu de cela quand on interroge la fantasmagorie de ces amis retombent toujours les mêmes caricatures, plan à trois, deux filles entre elles, les lieux public, l’infirmière, le bandeau et parfois les menottes, mais tout cela est dit sans une flamme intérieure, sans une dimension intime, cela n’est-il pas symptomatique du fait que les gens, en général, n'aiment pas passer par l'introspection, que trop peut de personnes prennent la peine de se connaitre assez secrètement, de dénouer les fils de leur psyché pour se libérer de la norme et avoir une fantasmatique intimement personnelle ?