Jour #30 amère espoir

Publié le par blogueur anonyme

Je me réveil en pensant à elle, je sais très bien ce qu'elle a fait mais je me demande comment elle va pourtant je n'ose pas lui écrire, pas si tôt, pas envie de me montrer trop présent, trop pressant, trop couvant et pourtant on se connait par cœur depuis plus de quatre ans, on se connait par cœur et c'est peu dire ; ce n'est pas une expression et notre connaissance commune va plus loin que le cœur, je connais toutes ses fêlures, la moindre cicatrice sur sa peau, la plus petite faille de sa personne alors pourquoi jouer les jeunes premiers maladroits et hésitants quand je sais que je suis le pilier, l'atlas d'un univers en devenir ? Moi même je ne le sais pas, je sais juste que j'aime ça parce qu'ainsi je ne peux pas me reposer sur mes lauriers et donc toujours me mettre en doutes, me remettre en causes et toucher parfois du bout des doigts un petit quelque chose de - parfait -, j'ai juste envie de connecter nos connivences, qu'elle se confit et que je sache tout sans pour autan avoir l'air d'un voyeur, que je suis, d'un vautour, que je peux être, d'un vieux pervers, ça non, elle me manque c'est drôle, j'ai le téléphone à deux doigts de la main, je lui enverrai un message puis un autre à la blonde ingénue qui sera là dès lundi, c'est ainsi que commence le jour, la chaleur est revenue frappée la nature, l'herbe jaunie, la vaisselle s'accumule encore et moi j'écris


Publié dans Chronique chaotidienne

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