Ceci c'est de la matière humaine, de l'écriture abrupte avec des mots dedans, absurdes, et de l'homme derrière ; c'est vrai, c'est cela, c'est moi, le pari fou d'une dernière prose pour qui ce n'est pas gagnée, une dernière dose, juste un dernier shoot...
Alors quoi tout ça pour quoi, tout ça pour qui, pour toi ? Pour lui ? Pour elle ? Pour eux ? Pour dire adieux ? Pour dire je t'aime ? Pour se pourlécher les lèvres ? Pour faire le cri ? Pour faire le tri sans se montrer sélectif ? Pourchasser l'ennui,...
J'étrille sans sélection et j'espère sans ambition que la masse de ces contacts aura une réaction et ça sera la fête. Qui es tu, que fais tu, qu'attends tu ? Moi j'écris à l'ancienne et j'aime ça et à coup sur je recommencerai, j'affinerai la plume et...
dire dire dire dire faire faire faire flancher, flâner, vivre, frissonner, exhaustivement lister les redondances de ça propre existence, raisonner, arraisonner, un verre d'eau, bouteille pétillante et la neige sous le ciel insolence de l'hiver et la pulpe...
Dépecer le mot, dépecer le blog, démembrer le tout de bout en bout de bras, membre coupé émasculé comme une colombe un mois d'hiver, l'émoi d'hiver quand le froid me saisi d'idées folles, le monde est-il tel qu'il soit pour un jeune homme de bonne façon...
et si hier ne servait à rien, et si hier était aujourd'hui et qu'aujourd'hui pas plus qu'hier ne soit traverser par le souffle épique des aventuriers, plus rien à découvrir, hier est vide et aujourd'hui est prévisible, c'est aussi creux qu'un bras de...
Il n'y a rien que je puisse faire, mon coeur dans ma poitrine je le connais pas coeur, par corps, parfaitement comme s'il était en moi mais que se passerai t il si mon coeur était ailleurs, pénétrant la demeures étrangère du corps d'une autre personne...
J'ai un très grand choix de frissons, de rancoeurs et de mots que j'aime à égrainer, de cruel à culotte, de frontière à farouche, fendre la foule et fer de lance et le faire semblant bien sûr, le mot pour le mot et mentir à ses mots comme on y cède où...
