La fin de quelque chose

Publié le par Rémy

Les derniers jours d’une vie, c’est donc à cela que ça ressemble. Les derniers jours du printemps que la pluie balaie le mois de juin dans son ciel gris et la médiocrité du froid ; des passants sous parapluies plutôt des corps dénudés sans paravent. Les derniers jours d’un cycle, d’une décennie écoulée ici à écrire jour après jour ; pas à être jour après jour car cela n’est pas le cycle d’une décennie ni même d’une vie, c’est le rythme de ma prose cardiaque. Mais je sens que se dessine en ce moins de juin, à moins de quinze jours des dix ans, la fin de quelque chose ; cette contrainte de venir ici pour publier jour après jour. L’écrit n’a jamais été la contrainte, le post si. Les derniers jours du monde comme un fantasme assit au bord d’un cratère parce que c’est toujours comme cela que je me suis imaginé la fin, assis au bord du monde à regarder le point final emporter le dernier homme de la dernière civilisation. Il se termine quelque chose de certain, mais c’est pour que renaisse la suite, c’est au-delà de la fin qui sera l’après. Mais avant la fin fatidique, le jour pile de mon calendrier, il y aura des jours comme les autres avec juste comme un ciel nuageux au mois de juin entre les formes qui signalent la ponctuation ; j’avais raison dès le commence de refuser d’en mettre

La fin de quelque chose
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