Il n'y a que les imbécilles et moi

Publié le par Rémy

Durant relativement longtemps je me suis tenu loin de Blablacar. Je n’émettais aucun doute théorique sur le bienfondé de l’application et de la communauté qu’elle agrège autour d’elle mais je restais un conducteur solitaire solidement attaché à une vision semble-t-il éculé de l’automobiliste aussi libre et solitaire que le cow-boy des westerns. Jusqu’à ce week-end où nous avons décidés de passer le week-end à Lyon ; habituellement les week-ends ne font que deux jours dont un dimanche, il était donc encore raisonnable de se véhiculer soi-même et de se garer en ville par mes propres moyens. Mais ce week-end était rallongé de deux jours, c’est la perspective de devoir payer trois ou quatre jours de parking qui m’a motivé à tenter l’expérience Blablacar. Certes j’y perdais ma liberté solitaire et ce temps d’attention lié à France Culture dans l’autoradio mais j’y gagnais en tranquillité d’esprit de finance.

Et aujourd’hui je reconnais que je me suis tenu à l’écart d’une application vraiment utile, économique et agréable. Parce que oui c’est pratique, mais je suis sûr que je ne vous apprends rien ; oui c’est économique et même écologique et là-dessus non plus je suis sûr de ne rien vous apprendre et oui, en effet, c’est sympathique de covoiturer avec des étrangers. Alors bien sûr, je conserver mon goût solitaire et éculé de conducteur d’un autre siècle et je ne pense pas devenir covoitureur actif pour la communauté mais je ne doute pas que je vais réitérer l’utilisation de l’application en tant que passager.

Il est vraiment temps que le 25 juin arrive parce que mes articles sont de plus en plus pauvres, j’en ai conscience.

La rue la nuit à l'heure des chiens en loups dans l'oeil du téléphone

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Publié dans Chronique chaotidienne

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