Divagation aux enfers dépassés

Publié le par Rémy

Détourne-toi que je puisse voir tes fesses, ton cul, par là où tu déverses autant de merde que de beauté. C’est comme tes lèvres nouées de dentelles lorsqu’elles s’écartent et décloisonnent les vannes de ta pudeur ; tu dis alors autant d’insanité que de feux follets farouches. J’ai ma lanterne grosse comme la lune et dans la nuit si grise qui m’enveloppe comme l’angoisse admise aux seins des infirmières psychiatriques ma lanterne luit d’une lumière opaque qui se colle à toi comme ma main au cul des caissières des magasins discounts. Que veux-tu, nous ne pouvons prétendre qu’à des cases sociales de proximités car aussi long soit mon sexe il ne peut se substituer à un ascenseur social ; mais je l’admets, dès les portes refermées, tes doigts sur le rez-de-chaussée, les miens déjà clouant ta raie des fesses par l’anus qui sertie mon majeur d’un consentement capital. Dans les envies antérieures qui remontent le fleuve des passés sédimentés dans le lit sinueux des éternités recommencées j’ai sûrement été le serpent et toi une Ève à croquer des pommes sans gravité. Frappons le blasphème tant qu’il est chaud, je déroule tes bas le long de tes cuisses avec la minutie de l’alpiniste qui attache sa corde de vie avant de se rappeler qu’à descendre toujours plus bas on traverse les enfers avant de finir en Chine. Dommage j’aurai préféré le Japon.

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