à toi et aux neufs autres lecteurs quotidien, et à Google et Pinterest aussi un peu

Publié le par Monsieur Ray

Nez-à-nez avec ton tête-à-tête de poisson lune, arrête tes chevaux, ta carriole sans écume roule sans but sur le bitume bariolé. Le danger d'une ligne jaune comme l'éclair au fusain de l'aigle légaliste tué au fusil avant d'être empaillé puis déposé sur un comptoir émaillé. La poésie n'est pas un amas d'immondices, ni un vacarme renversé avec fureur. Il y a trois écrans d'ordinateur qui sont connectés à leur tours sombres électroniques et métalliques qui ronronnent et ce n'est pas un chat, ni un châtelain, juste une aiguille dans le bras et le cadran aussi. Frappe la poitrine, le visage crispé, la mâchoire surtout, et le front plissé comme une ride sur l'eau, la surface du lac en métaphore médiane. C'est l'autre hémisphère déroulé par la langue des doigts qui grattent la peau et son au-delà de chair, de la pluie pécuniaire et un surplus de gaz ou de vent à l'âme comme une lampe traversière qui balaie une lampe orientale. Roulette russe sur le vélin de mes paupières à l'encre rouge de mes yeux sur l’onyx de mes idées. Armer la frappe, fraude des modalités, c'est sur le jour que la nuit tombe sous les hourras et pas une larme de cristal dans les yeux noirs des étoiles blanches.

Une sirène avec un appareil photp

Une sirène avec un appareil photp

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