J'ai mis Natalie Portman au fronton de mon blog

Publié le par Monsieur Ray

J’ai mis Natalie Portman en exergue de mon blog parce que c’est l’été. Les grecs gravaient aux frontons de leurs temples Connais-toi toi-même mais je ne suis pas grec et ce blog n’est pas un temple. Mais si j’avais pu connaître par elle-même ou en elle-même une muse et égérie ça aurait été sans aucune hésitation Natalie Portman. La connaître bibliquement comme le disent ceux qui veulent être chastes dans leurs mots mais dont les pensées sont outrancièrement charnelles. Avant que je change le design du blog et que je mette ce Gif en exergue Natalie Portman était déjà là dans l’arrière-plan comme figure de bienveillance et d’inspiration.

Cette Natalie Portman je l’ai découverte comme beaucoup de gens dans le Léon de Luc Besson mais je ne l’ai pas aimé. Je ne m’étais pas attaché à elle pour deux raisons simples, d’une parce elle était trop jeune pour m’inspirer un attachement amoureux mais surtout elle jouait dans un film que j’ai conchié avec vigueur et que je continu de trouver médiocre, prétentieux et puéril. Je n’aimais pas le film et je voulais pas m’attacher à quelconque élément de sa constitution. Cette Natalie Portman je l’ai vu bien sûr dans les étoiles et dans leurs guerres en princesse Padmé, rebelle et capillaire et j’aurai pu l’aimer. Mais dans une saga aussi institutionnelle que Star Wars les acteurs ploient sous leurs rôles. En plus le côté Obscure, Dark Vador et tout le barnum du mal c’est un peu la faute à Padmé, un peu la faute à Portman, je ne pouvais pas l’aimer par là.

Il a fallu que je vois Garden State et Closer, entre adultes consentants pour m’amouracher de Natalie Portman, surtout de ses deux rôles où elle incarne deux figures de jeune femme menteuse, amoureuse, érotique, extatique ; personnages qui se révèlent au travers des tourments qu’ils infligent à la vérité. Je ne sais pas si j’y vois une figure de l’écriture qui prend la réalité de l’auteur pour la faire plier à une narration mensongère afin qu’elle révèle une vérité juste. Je ne sais pas si c’est ça ou juste de l’amour, du désir, de la foudre, de la poudre, de l’odeur enfiévrée. Mais depuis j’ai installé Natalie Portman dans trône des muses et des fantômes qui hantent les nuits d’été de mon jardin secret.

Natalie Portman, quoi d'autre ?

Natalie Portman, quoi d'autre ?

Publié dans Divagations diverses

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