Lumières faciles et poésie en fragments
recomposer des mots toujours – parce que c’est le sens des choses qui coulent dans mes veines – et les artères huilées – et la cervelle aux moineaux – l’intestin des ogres – articulations mineures – skieur de sous-bois – et le cheveux de la soupe qui se reverse sur les visages anonymes – pamphlet carotte et tomate et des pommes issues de la terre – si le serpent prend la pomme – l’homme creuse la terre à la recherche de son enfer – la tarte bien damée reçoit les tranches bien coupées, et la compote l’ami – le rituel magique parce qu’il est ancestral – comme le décompte de l’horloge – la suisse de l’apocalypse – le décompte de la mort avec la fin du jeu après – le jeu au-delà n’est pas le jeu de l’au-delà – dans son blouson jaune vintage comme la face d’un smiley il frappe sa poitrine, ma mémoire et sa femme – la peau couleur lie de vin – les tâches sur la nappe et rorschach encore qui rôde – le galicien a laissé des souvenirs malicieux – sa fourrure est douce, sa femme est double, son antre dévoyée jusqu’à l’incarnation – s’incarner s’est mourir car incarner ces tuer les possible – les réducteurs de têtes avaient tout compris, ils ne leurs manquaient que le savoir – le pavé rectiligne tombe sur les dalle ; il n’y aura pas de rond dans la pierre, pas de rond de terre – mais le shaman concentré parcourt pourtant les volutes de fumée et leurs circonvolutions