Nous avons perdu
De fait c’est une défaite, mais l’histoire a été belle. La dramatique, les larmes, les armes silencieuses dans les pieds des français et le KO portugais par delà la blessure du héros de tout un pays. Une balle, des pieds, et une histoire européenne qui se joue sur l’herbe d’un terrain de foot.
Le sport n’a pas fini d’écrire.
Et le peuple n’a pas fini de se faire le cœur de cette tragédie contemporaine. L’unité de lieu et l’unité de temps ont connues leur fin en prolongation.
Nous avons perdu.
Nous avons perdu un match.
Mais nous avons écrit notre page, même si c'est au regret de notre défaite.
Nous reprendrons nos plumes de cœur antiques pour faire résonner nos lignes olympiques.