Chiner sa bibliothèque #8

Publié le par Monsieur C

Je me suis lancé dans cette idée de chiner ma bibliothèque pour différentes raisons ; au départ pour le plaisir de chiner des livres, mais aussi avec l’idée d’avoir de la matière pour alimenter mon blog en article en chinant des prétextes d’écriture, ou encore parce que je trouve intéressant de questionner le rapport entre la culture et l’argent, et pour finir parce que les livres sont des objets et des objets avec qui l’on a des histoires tactiles, émotives et matérielles.

Donc ce jour-là j’ai réalisé un achat bi-classé dans le sens où il mérite sa place dans la bibliothèque chinée parce qu’il s’agit de livres contenant des romans, mais qui mérite aussi sa place sur mon autre blog en lien avec la pop culture autour de laquelle j’essaie d’axer mes articles parce ce sont des livres de science-fiction que j’ai acheté avant tout pour l’aspect suranné et désuet des illustrations de leurs couvertures.

Il y avait dans un carton un lot de vieux livres de science-fiction, couverture noire où se dévoilent des peintures / illustrations qui exhalent la SF d’un autre siècle bien avant l’informatique, le numérique et calibrage. J’en ai choisi trois, trois livres de science-fiction des années 50 dans la collection Anticipation des éditions Fleuve Noir. C’est une collection très prolifique qui a profondément marqué les lecteurs évidement mais qui a aussi influencé les auteurs de science-fiction de la seconde moitié du XXème siècle. Peut-être l’ai-je déjà abordé plus tôt au travers d’anciens articles, ou peut-être pas, quoi qu’il en soit il faut savoir que j’aime énormément la science-fiction vieille école avec tout ce qu’elle dégage comme sensation. J’aime les romans, mais j’aime aussi les visuels décomplexés, un peu désuets et parfois kitsch avec des extraterrestres sympathiques, des robots anthropomorphes, des rayons de lumière, des combinaisons spatiales qui ne dépareilleraient pas dans l’équipage du Comandant Cousteau. Cette esthétique est un peu une des madeleines pour mon imaginaire. Cette science-fiction spatiale relève plus de Jules Verne que de Stephen Hawking. Et derrière ces couvertures un peu ringardes parfois, il y a de vrais romans qui portent des visions fortes écrites par des auteurs du siècle dernier qui éclairent d’une lueur étrange notre présent.

J’ai donc choisi trois romans au travers de leurs couvertures, ce sont des éditions de 1952 payées 2 euros pour les trois. Il y a Le Satellite Artificiel de Jean-Gaston Vandel, du même auteur Les Astres Morts, et de Vargo Statten un roman qui se nomme Les Fabricants de soleil. Vu leurs âges ces livres sont plutôt en bon état, malheureusement l’un deux a servi à réaliser un herbier et la personne qui a un jour mit des fleurs entre les pages du livre n’est jamais revenu les retirer. Il y a donc quelques pages tachées par les pigments des pétales et la matière organique décomposée.

Et la somme totale de la bibliothèque chinée monte à 15,20 euros

Et la somme totale de la bibliothèque chinée monte à 15,20 euros

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